ce que vos yeux vairons

02/05/2024, « La couleur de la grenade » par Paradjanov

Limpide expression des livres sauvés des eaux.
Placés sous la presse, le déluge seul en sourd.
Ils sont raisin, et les lignes en rangs de vigne
Demeurent sous la reliure, comme au premier jour.
Main de l’enfant en grappe  présentée au pressoir,
Imprègne le support en songe, déjà,
D’écarlate,
En la grenade, par les crevées, on devine
Les perles à l’orient rosé,
Le poème brûlant les bouquets d’épines,
Le dit de l’oracle.

02/05/2024, lunaire

01/05/2024, carrés des simples

01/05/2024, l’arbre de laiton

01/05/2024, « L’Ermitage pour la contemplation de la neige tombée »

01/05/2024, dit le laborantin

Sang de Taureau couleur de foie, violette
Au charbon philtrée de ce rayon de soleil
Le goutte à goutte, nacre des coquilles éclaircies
L’écarlate latte d’un pétale dragée,
Pivoine

30/04/2024, ses atours, Hexenaat

30/04/2024, lumière sur les clochettes

30/04/2024, Hexenaat

29/04/2024, « La couleur de la grenade », par Paradjanov

La grappe de raisin
Aux contours ajustés
Du pied qui la foule,
Coule d’une encre sombre
Vin de Tokay
Plume de corbeau,
Celle qui saisit.
L’air se raréfie
Pour le lecteur de tableaux,
Ainsi que pour le poisson
Arqué qui tape du poing
Pour de l’air dans l’eau,
La succession des coups
Au plexus solaire
Dissoute dans ces pincements
Au cœur,
L’Exquise,
Beauté